Les fenêtres occupent une place importante dans les solutions d’isolation des constructions. Outre la mise en place de double vitrage, les nouvelles techniques prévoient aussi de plus en plus souvent une protection pour limiter les déperditions. Les vitres à faible émissivité jouent alors pleinement leur rôle, avec plusieurs choix parmi ces matériaux de nouvelle génération.
Publié le 15 octobre 2013 par La Rédaction
Le vitrage à faible émissivité pour participer à l’isolation thermique
Avec l’avancée des technologies concernant le vitrage, les menuiseries ne sont désormais plus des sources de déperdition ou de surchauffe importantes dans l’habitat. En effet, outre le double vitrage, devenu la norme, ou même le triple vitrage que l’on retrouve notamment sur les façades orientées au nord, un autre type de verre tend à s’imposer, non seulement sur les immeubles de bureaux, mais également pour les logements : le vitrage à faible émissivité.
Celui-ci contribue en effet à l’isolation thermique du bâtiment et à la réduction de sa dépense énergétique. Il comprend, sur sa face intérieure, une fine couche d’oxyde métallique qui peut être en or, en argent ou bismuth. Celle-ci a pour particularité de réfléchir les rayonnements intérieurs et donc permet de conserver la chaleur de l’habitat, à commencer par celle emmagasinée puis diffusée au cours de la journée par le mobilier, les objets et les murs.
Dans le même temps, ce vitrage laisse passer les rayonnements extérieurs, garantissant de nouvelles économies d’énergie en assurant la chauffe du logement, sans échange lorsque la température entre l’intérieur et l’extérieur s’inverse. Cette solution est notamment adaptée pour les constructions basse consommation.
Les vitrages à faible émissivité sélective pour plus de performance
De technologie avancée, les vitrages à basse émissivité peuvent malgré tout contribuer à une surchauffe des intérieurs en l’absence d’une protection solaire extérieure efficace lors des fortes chaleurs estivales. Pour y remédier, il est possible d’opter pour des vitrages à faible émissivité sélective. Ceux-ci ont pour particularité de conserver la qualité de transmission lumineuse, tout en stoppant de façon plus efficace les rayonnements solaires. La chaleur intérieure est ainsi maintenue, sans amener une chaleur excessive.
Moins chère que la pose d’un triple vitrage, cette solution a toutefois un inconvénient, celui de réduire l’intensité lumineuse dans l’habitat. Un élément à prendre en compte concernant le confort de vie.