Le puits canadien fait partie des solutions énergétiques économiques et efficaces. Sa mise en place peut être envisagée lors de la construction ou de la rénovation d’une habitation. Entièrement naturel, il allie la simplicité d’installation à la performance énergétique, permettant de bénéficier d’un logement tempéré, que ce soit en été comme en hiver.
Publié le 25 mai 2012 par La Rédaction
Le principe du puits canadien
À l’heure où la recherche de la performance énergétique est au cœur de toutes les préoccupations, le puits canadien reste pourtant encore confidentiel, souvent délaissé au profit d’équipements aux technologies avancées. Pourtant, cette solution demeure un excellent complément à tout système de chauffe, puisant son énergie de la température de la terre.
Servant à la fois de chauffage et de climatisation, il ne nécessite aucun équipement spécifique, se caractérisant simplement par une entrée d’air à proximité du logement. Celle-ci sert à capter l’air extérieur avant de le faire circuler à une profondeur située entre 1,5 et 2 mètres. Sous terre, la température est en effet à la fois plus tempérée et surtout régulière. Ce simple tuyau est alors relié à l’habitation dans laquelle l’air tempéré est réintroduit.
La performance reconnue du puits canadien
Le principe d’utilisation de la température du sol appartient aux systèmes de géothermie . Il permet de faire varier la température intérieure de 5°C, à la hausse en hiver comme à la baisse en été. Ainsi, il nécessite un effort de chauffe moindre, tout en permettant d’éviter l’installation d’un climatiseur lors de la saison chaude.
Le puits canadien peut également être associé à l’installation d’une VMC. Celle-ci permet d’assurer le renouvellement de l’air et donc d’augmenter son efficacité.
Les obligations de sa pose
Pour assurer le bon fonctionnement du puits canadien, plusieurs règles d’installation doivent être respectées. C’est le cas de la profondeur du tuyau, mais également de la matière de ce dernier. Celui-ci doit en effet être suffisamment souple pour s’adapter au terrain, tout en étant résistant pour permettre son recouvrement. Il doit également être mis en place avec une légère pente pour éviter la stagnation de l’eau. Le tuyau utilisé pour ce cheminement doit être anticorrosif et lisse. L’idéal est de le choisir en PVC ou polyéthylène.
Ce type d’installation, de par sa simplicité, a également l’avantage de son coût. En effet, dans le cadre d’une maison neuve, celui-ci ne se chiffre qu’à quelques centaines d’euros.