Reprenant le principe du plancher chauffant, tout en étant intégré au gros oeuvre, la dalle active utilise l’inertie du béton pour offrir une source nouvelle de rafraîchissement ou de chauffage des constructions. À poser uniquement sur les projets neufs, cette solution est principalement utilisée dans les espaces professionnels et accueillant du public.
Publié le 18 avril 2014 par La Rédaction
L’utilisation de l’inertie du béton pour chauffer ou rafraîchir
Le procédé fait penser au plancher chauffant. Ainsi, la dalle active se retrouve dans de plus en plus de constructions, venant renforcer la performance énergétique du bâti et réduire les besoins en chauffage. Cette solution se compose de tubes souples en PER afin de créer un circuit d’eau sous dalle. Elle nécessite en revanche une mise en œuvre en même temps que la réalisation du gros œuvre auquel elle est intégrée.
Les éléments constituant la dalle active sont positionnés entre les ferraillages, avant le coulage du plancher. La circulation d’eau issue du sous-sol utilise alors l’inertie du béton pour participer à la régulation de la température intérieure, que ce soit avec un effet de chauffe en hiver ou de rafraîchissement en été. Le premier effet est la réduction des dépenses énergétiques, même si la mise en place d’un chauffage d’appoint reste nécessaire.
De nouveaux systèmes pour faciliter la mise en œuvre
Pouvant être utilisés exclusivement sur les constructions neuves, les équipements les plus novateurs proposent des modules préfabriqués avec les tubes déjà attachés au ferraillage. Cette conception permet un gain de temps important lors de la mise en œuvre.
Cette solution est principalement employée dans les constructions professionnelles. Elle impose également la mise en place, par la suite, de revêtements de sol au pouvoir isolant faible afin de pouvoir bénéficier de cette nouvelle source énergétique.