2 juillet 2012
Grand Parc Garonne : un aménagement de grande ampleur pour Toulouse

Le plan guide du futur Grand Parc de Toulouse a été présenté début juin. Implanté le long de la Garonne, celui-ci affiche des chiffres conséquents, notamment concernant sa taille : 3 000 hectares, soit plus de 9 fois Central Park. Il permettra de relier par des voies vertes sept communes et accueillera le nouveau parc urbain de Toulouse qui comptera 320 hectares, dont 150 réservés à l’île du Ramier.
La nature au cœur de Toulouse
Toulouse poursuit sa restructuration. Après le programme d’aménagement du Grand Toulouse, c’est cette fois le futur Grand Parc qui a été présenté. Celui-ci prend des proportions gigantesques puisqu’il s’étalera sur 7 villes et comptera plus de 3 000 hectares. Ce parc s’étendra ainsi sur 32 km, le long des berges de la Garonne, offrant un double paysage entre terre et fleuve.
L’objectif de ce nouvel ensemble est de valoriser l’espace fluvial en lui redonnant une place centrale dans l’agglomération. De nouveaux usages y seront également développés, que ce soit les loisirs, le sport ou les circuits de promenade. Un cheminement piétons et vélos devrait d’ailleurs permettre de traverser ce futur parc de Toulouse, le long des berges, vers 2012.
Un investissement de 30 millions d’euros d’ici 2015
Ce nouvel espace accueillera aussi le parc urbain de la ville, qui devrait devenir le poumon de la ville. Plus modeste avec une superficie de 320 hectares, celui-ci sera implanté à compter de 2015 en lieu et place du parc des expositions, dont le déménagement est d’ores et déjà programmé.
D’ici 2015 et les prochaines échéances municipales, 40 opérations devraient permettre l’avancée des travaux, pour un investissement de plus 30 millions d’euros. Elles seront concentrées autour de trois domaines : l’arc culturel, le parc du Ramier et le parc fluvial. Des bateaux de promenade devraient notamment être mis en place. Les premiers travaux prévoient également la création de passerelles piétons et cycles, d’un bac entre Blagnac et Fenouillet, mais aussi d’un observatoire naturel dans le Moulin de Naudin.
Ainsi, la nouvelle physionomie de Toulouse continue sa présentation, confirmant la volonté de remettre le fleuve au cœur de la ville.
Thèmes : Aménagements urbains
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