Les « pavés de Paris » en bois de bout, utilisés dans l’habitat, entrent dans la catégorie des produits brevetés qui reposent sur l’héritage du passé. Réactivé, ce savoir-faire ancestral est entré de plain-pied dans les techniques de construction aux couleurs du développement durable. Le bois de bout est coupé perpendiculairement au sens longitudinal, ce qui lui offre une résistance inégalée.
Publié le 25 septembre 2012 par La Rédaction
Les lambourdes, désormais inutiles
Après l’ambiance moquette des années 1970-1980, la mode des linoléums, la tradition des faïences et carrelages, le parquet reprend ses droits dans les habitats, voire gagne du terrain sur les autres revêtements de sol.
En bois massif il est généralement posé sur des lambourdes. Les contraintes de mise en œuvre et d’espace ont cependant rendu cette technique discriminatoire, ouvrant la porte aux parquets flottants ou stratifiés, tous deux faciles à poser et d’un moindre coût.
Depuis quelques années le parquet massif a revu ses méthodes de pose, associant des colles ne nécessitant plus le lambourdage. En effet, même en lames larges, il peut être collé. Avec les pavés en bois de bout, le parquet massif commence à s’imposer, y compris dans les locations, en pouvant être facilement démonté.
Une technique de fabrication à part pour les pavés en bois de bout
Art & Manufacture du Bois, à l’origine de cette fabrication, ne procède pas à des coupes longitudinales, mais en bout, ce qui confère au bois de hautes capacités de résistance.
Avec le process des « pavés de Paris », on obtient un véritable parquet en bois massif qui se pose comme du carrelage ou des dalles de moquette, donnant un aspect marqueté. Sans colle, il s’emboîte avec des joints de pression en périphérie, sous les plinthes. Il peut être mis en place sur tous les supports plats.
Considéré comme un produit très haut de gamme, il est d’une qualité inégalable.
Une résistance sans équivalent
Ancestral, le bois de bout se montre plus résistant que les billots de boucher. Sa longévité est comparable à l’ancien pavage de Paris.
Il s’avère également très résistant à l’usure, au poinçonnement, à l’abrasion. Côté déco, c’est un sans faute, que ce soit concernant sa chaleur, son acoustique ou son entretien. Considéré comme inusable il est facilement démontable et se patine comme le cuir. Il s’entretient avec de l’huile.
Ce bois est ainsi considéré comme étant cinq fois plus résistant que le bois en plancher classique.