S’il s’avère particulièrement résistant durant de nombreuses années, le vitrage isolant peut pourtant, à terme, s’altérer. Cela se traduit, principalement, par l’apparition de traces d’humidité entre les différentes épaisseurs. Une technique de réparation permet alors d’y remédier, sans changer le vitrage.
Publié le 26 avril 2012 par La Rédaction
La dégradation du vitrage après plusieurs années
Quelles soient bleues ou blanches, certaines taches peuvent apparaître sur les vitrages isolants. Ces défauts se déclarent bien des années après la pose, bien souvent au-delà des dix ans et donc de la garantie décennale. En effet, il s’agit d’un sinistre sans lien avec un quelconque défaut de fabrication ou de pose.
Les teintes bleues sont généralement situées sur un bâti bois. En effet, cette dégradation présente sur les vitres est généralement due à une réaction chimique se produisant au contact des produits de protection des boiseries, notamment la lasure, avec les joints silicone.
Les taches d’humidité ont, quant à elles, souvent pour origine la colle utilisée au cours de la fabrication des doubles vitrages. Résistant à l’eau, elle est, en revanche, perméable à la vapeur d’eau. Les vitres plus exposées aux phénomènes climatiques sont principalement concernées par ce phénomène.
Une réparation du double vitrage possible
Pour éviter le cas ultime du changement de vitrage, il est possible de faire procéder à sa réparation selon une méthode qui a fait ses preuves. Celle-ci consiste à percer des trous dans la vitre sur sa partie extérieure afin d’évacuer l’humidité présente et assécher sa partie intérieure. Cette opération est relativement longue, de l’ordre d’au moins six semaines.
Dans le cas des traces bleutées, ces infiltrations dans le vitrage sont à rincer avant d’effectuer un polissage entre le double vitrage pour éliminer les traces d’humidité et les dépôts.
Des soupapes d’obturation en silicone sont alors placées au niveau des trous réalisés afin de redonner au vitrage l’intégralité de sa qualité isolante.